Ce lundi 12 septembre, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, ont lancé le Grand Défi « Ferments du Futur » aux côtés des pilotes de ce projet : INRAE et l’ANIA.
Financé par l’Etat à hauteur de 48,3 millions d’euros dans le cadre de France 2030, le Grand Défi « Ferments du Futur » doit permettre de mobiliser les techniques naturelles de fermentation pour accélérer la révolution agricole et alimentaire au service d’une alimentation, saine, durable et traçable.
Les aliments fermentés (comme le pain, le fromage, les yaourts, la choucroute, le vin, la bière…) présentent de nombreux bénéfices grâce aux microorganismes (bactéries ou levures) présents naturellement dans ces aliments qui se nourrissent de leurs sucres et de leur eau et rejettent de l’acide, du gaz ou de l’alcool selon l’aliment et le ferment. Concrètement, l’acidification de l’aliment inhibe la croissance de microorganismes indésirables, permet ainsi une meilleure conservation et peut présenter de nombreux bénéfices associés, comme l’apport en vitamines et antioxydants, la formation de nouveaux arômes ou encore des effets bénéfiques sur le microbiote intestinal et la santé (via les probiotiques et ferments lactiques).